Burundi
Contexte
Le Burundi est un pays situé dans la région des Grands Lacs d'Afrique et a été confronté à divers défis liés à son conflit politique et ethnique. Le pays dispose d’un système judiciaire faible et la violence cyclique en cours a limité les possibilités de fonctionnement de la société civile. Le conflit au Burundi est avant tout politique et ethnique, avec un gouvernement fortement autoritaire qui complique encore la situation. En outre, le pays est toujours aux prises avec les impacts à long terme de la crise politique de 2015, qui a fait des dizaines de milliers de morts et de déplacés et a mis à rude épreuve ses relations avec ses partenaires régionaux et internationaux.
L’année 2022 a été marquée par des évolutions positives pour le Burundi, notamment en termes de relations politiques régionales et internationales, où la confiance dans le gouvernement actuel a été dans une certaine mesure rétablie. Par exemple, le Burundi préside actuellement à la fois la Cour de justice de l’Afrique de l’Est, l’un des organes de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), et l’Assemblée législative de l’Afrique de l’Est (EALA). Les relations et la coopération diplomatiques bilatérales ont repris, notamment avec l'UE. Les sanctions imposées au Burundi depuis 2015 ont été levées et l'aide est promise. Les frontières avec les pays voisins ont rouvert, notamment avec le Rwanda. Cependant, les chiffres de l’inflation et du chômage sont très élevés et l’espace civique reste réprimé.
Régions
Activités en 2022
Les partenaires de JF ont rassemblé des femmes de la diaspora, des femmes de partis politiques et des femmes d'OSC, d'organisations communautaires, de mouvements sociaux et de groupes d'activistes informels pour échanger sur un programme de paix commun.
Le succès du lobbying a incité le ministre de la Justice et le ministre de l’Intérieur à dialoguer avec les groupes vulnérables pour discuter d’un meilleur accès à la justice. Les partenaires de JF plaident pour des changements de politique et l'adoption d'une stratégie nationale d'aide juridique ainsi que l'adoption du Code de procédure civile par le Conseil des ministres.
Les partenaires du JF ont aidé les groupes communautaires et sous-représentés de la société civile à être inclus dans les organes de consultation locaux, à réunir les parties prenantes dans des dialogues communautaires axés sur les solutions et à mener leurs propres initiatives de plaidoyer aux niveaux national et local.

RÉSULTATS
- Les institutions de sécurité de l'État collaborent avec les communautés dans les zones de conflit, consultent les groupes les plus exclus et développent un mécanisme de responsabilisation pour un meilleur service.
- Les capacités des principales parties prenantes sont renforcées et elles s'approprient les mécanismes de gouvernance de la sécurité locale et régionale.
- Les besoins et les aspirations des communautés sont pris en compte par les acteurs de la gouvernance de la sécurité, qui adoptent des mesures pour inclure les groupes les plus exclus dans les organes décisionnels de l'appareil de sécurité.
- Créer des canaux de communication entre les principaux acteurs de la sécurité et les communautés
- Renforcer les capacités des communautés et des OSC en matière de lobbying et de plaidoyer, de suivi et d'évaluation
- Lobby et plaidoyer national et régional
- Soutien technique
- Formation des acteurs de la sécurité aux normes des droits de l'homme
- Soutenir les médias pour plus de transparence et de responsabilité
- L’accès aux services de justice pour les groupes les plus exclus s’est amélioré
- Collaboration et coordination entre les acteurs de la justice statutaire et coutumière renforcées
- Les principales parties prenantes sont équipées pour plaider en faveur de l’inclusion des groupes les plus exclus
- Promouvoir et renforcer les échanges entre les différents acteurs de la justice
- Soutenir les OSC locales, les dirigeants communautaires et les autorités locales pour promouvoir l'application de la justice formelle pour la résolution des conflits.
- Appui technique aux institutions judiciaires sur les réformes et les politiques visant à améliorer la responsabilité
- Former les acteurs de la justice (coutumière, statutaire et religieuse) au respect des normes des droits humains
- Soutenir la création de systèmes de responsabilisation communautaire
- Renforcer les capacités des communautés et des OSC en matière de lobbying et de plaidoyer, de suivi et d'évaluation
- Soutenir les médias pour plus de transparence et de responsabilité
- Créer des relations avec des organisations internationales pour un plaidoyer international
- Faciliter l’accès des communautés rurales aux tribunaux et aux services juridiques (transports, audiences foraines)
- Les principales parties prenantes sont équipées pour plaider en faveur de l’inclusion des groupes les plus exclus
- Les acteurs locaux, régionaux et nationaux mettent en œuvre les engagements nationaux, régionaux et internationaux ratifiés en matière d'inclusion.
- Les circonscriptions les plus exclues et les autorités locales et nationales accèdent à des espaces de consultation pour faciliter et surveiller l'inclusion.
- Les principales parties prenantes sont sensibilisées aux droits des groupes les plus exclus, aux processus d'inclusion et impliquées dans les actions de plaidoyer et d'influence.
- Partager les leçons apprises pour la pérennité des acquis
- Renforcer les capacités des associations de jeunes et de femmes
- Créer des réseaux de jeunes médiateurs pour participer à la prise de décision politique
- Soutenir les initiatives de mentorat pour rapprocher les jeunes et les adultes
- Utiliser les médias pour engager le dialogue avec les jeunes