République démocratique
du Congo

Contexte

La République démocratique du Congo (RDC) est en proie à une fragilité depuis des décennies, marquée par l'instabilité politique, les conflits et les violations des droits humains. La situation politique en RDC est restée fragile en 2022. En mars, la RDC a rejoint l'EAC, dans le but de trouver des solutions sous-régionales aux conflits armés dans l'est du pays. Cependant, en juin, les forces du M23 sont revenues dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, déclenchant des manifestations dans la ville de Goma et des pressions sur la MONUSCO, qui n'a jusqu'à présent pas réussi à repousser les forces du M23. Le gouvernement de la RDC a condamné le Rwanda pour son soutien militaire au M23, ce qui a encore accru les tensions et la méfiance entre les deux pays. Les conflits entre ces milices et les forces gouvernementales ont continué de provoquer des déplacements massifs de population, malgré l'état de siège déclaré en mai 2021. En réponse à la situation politique complexe et volatile, le gouvernement congolais a adopté la loi de programmation militaire, et la politique de défense nationale. Parallèlement, l’espace dont dispose la société civile pour opérer dans ce contexte politique fragile reste très restreint. Les élections prévues pour 2023 offrent à l’Alliance de nouvelles opportunités de faire pression et de plaider en faveur de processus inclusifs.
 

Régions

La Just Future Alliance et ses partenaires locaux sont actifs dans 3 provinces : Ituri, Sud Kivu, Nord Kivu, avec des actions de plaidoyer à Kinshasa. 

Activités en 2022

Améliorer la sécurité au niveau local en éduquant et en donnant aux organisations communautaires les moyens de s'exprimer sur les questions de sécurité, en plaidant pour un meilleur soutien et un meilleur financement des comités de sécurité locaux, en renforçant la capacité des organisations de la société civile à influencer les processus de sécurité nationale. 

Les partenaires de JF ont aidé victimes organiser à bénéficier de la loi n°22/065 portant protection et indemnisation des victimes de crimes de masse. Le groupe de travail sur la loi protégeant les défenseurs des droits de l'Homme en RDC, dont l'Alliance est membre, a contribué au projet de loi portant protection et responsabilités des défenseurs des droits de l'Homme. Le projet de loi a été adopté par l'Assemblée nationale. Les partenaires de JF continuent de faire pression pour une loi foncière en le contexte de réforme du droit foncier.

Les partenaires de JF ont soutenu les organisations communautaires à s'engager dans des activités de plaidoyer et à travailler ensemble, et ont contribué à l'adoption du premier N de la RDC.national UNaction P.réseau local sur la Jeunesse, la Paix et la Sécurité (YPS). 

RÉSULTATS

  • Les institutions de sécurité de l'État collaborent avec les communautés dans les zones de conflit, consultent les groupes les plus exclus et développent un mécanisme de responsabilisation pour un meilleur service.
  • Les capacités des principales parties prenantes sont renforcées et elles s'approprient les mécanismes de gouvernance de la sécurité locale et régionale.
  • Les besoins et les aspirations des communautés sont pris en compte par les acteurs de la gouvernance de la sécurité, qui adoptent des mesures pour inclure les groupes les plus exclus dans les organes décisionnels de l'appareil de sécurité.
  • Créer des canaux de communication entre les principaux acteurs de la sécurité et les communautés
  • Renforcer les capacités des communautés et des OSC en matière de lobbying et de plaidoyer, de suivi et d'évaluation
  • Lobby et plaidoyer national et régional
  • Soutien technique
  • Formation des acteurs de la sécurité aux normes des droits de l'homme
  • Soutenir les médias pour plus de transparence et de responsabilité
  • L’accès aux services de justice pour les groupes les plus exclus s’est amélioré
  • Collaboration et coordination entre les acteurs de la justice statutaire et coutumière renforcées
  • Les principales parties prenantes sont équipées pour plaider en faveur de l’inclusion des groupes les plus exclus
  • Promouvoir et renforcer les échanges entre les différents acteurs de la justice
  • Soutenir les OSC locales, les dirigeants communautaires et les autorités locales pour promouvoir l'application de la justice formelle pour la résolution des conflits.
  • Appui technique aux institutions judiciaires sur les réformes et les politiques visant à améliorer la responsabilité
  • Former les acteurs de la justice (coutumière, statutaire et religieuse) au respect des normes des droits humains
  • Soutenir la création de systèmes de responsabilisation communautaire
  • Renforcer les capacités des communautés et des OSC en matière de lobbying et de plaidoyer, de suivi et d'évaluation
  • Soutenir les médias pour plus de transparence et de responsabilité
  • Créer des relations avec des organisations internationales pour un plaidoyer international
  • Faciliter l’accès des communautés rurales aux tribunaux et aux services juridiques (transports, audiences foraines)
  • Les principales parties prenantes sont équipées pour plaider en faveur de l’inclusion des groupes les plus exclus
  • Les acteurs locaux, régionaux et nationaux mettent en œuvre les engagements nationaux, régionaux et internationaux ratifiés en matière d'inclusion.
  • Les circonscriptions les plus exclues et les autorités locales et nationales accèdent à des espaces de consultation pour faciliter et surveiller l'inclusion.
  • Les principales parties prenantes sont sensibilisées aux droits des groupes les plus exclus, aux processus d'inclusion et impliquées dans les actions de plaidoyer et d'influence.
  • Partager les leçons apprises pour la pérennité des acquis
  • Renforcer les capacités des associations de jeunes et de femmes
  • Créer des réseaux de jeunes médiateurs pour participer à la prise de décision politique
  • Soutenir les initiatives de mentorat pour rapprocher les jeunes et les adultes
  • Utiliser les médias pour engager le dialogue avec les jeunes
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